Grande Galerie de l’Evolution: une visite incontournable à Paris

Préparer votre visite avant de venir au muséum naturel de Paris: accès, horaires, billets

La Grande Galerie de l’Evolution se trouve dans le 5ème arrondissement de Paris, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire: c’est un des bâtiments bordant le Jardin des Plantes, pas très loin des serres. L’entrée au jardin des Plantes est gratuite. C’est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h. C’est gratuit pour les – de 26 ans. Lorsqu’on y était, la réservation des billets était obligatoire en ligne et il fallait fixer un horaire d’arrivée.

Durée de la visite de la Galerie de l’Evolution

Au début de notre visite, un médiateur nous a informés que la durée de visite était en moyenne d’1h30. On a mis un peu moins de 3h mais on s’est beaucoup posé, pour ne pas saturer mais aussi parce qu’on commençait à être bien fatigués après 4 jours à visiter Paris. Du coup, faire cette visite le dernier jour, ce n’est pas plus mal, parce que, justement, il y a de nombreux sièges dans le musée pour se poser… A noter, aussi, l’architecture du bâtiment, avec sa structure en métal et son immense verrière, vaut aussi le détour !

Visiter la Grande Galerie de l’Evolution 

Plongée dans le monde marin

On a réservé pour midi et on passe une grande partie de l’après-midi à explorer les 4 niveaux. On commence au rez de chaussé par les fonds marins, en toute logique. On est accueilli par un squelette de baleine australe. En plus de cette reine des océans, on peut aussi voir un narval avec sa lance de licorne sur le front, un calmar géant, nommé Wheke, le manchot empereur avec ses petits autour de lui ou encore une tortue luth. Crustacés, poissons, oiseaux, on peut découvrir les différentes espèces vivant dans ou de la mer. Une section est aussi consacrée à la flore marine avec les coraux, ses algues, on peut voir les belles toiles dentelées des gorgones.

Les animaux du monde terrestre

Au 1er niveau, on passe d’abord devant les animaux de l’Arctique avec des ours polaires et des morses, comme installés sur la banquise. On peut aussi voir le fameux défilé de la faune africaine mené par l’éléphant : c’est le point de mire de la galerie de l’Evolution. Zèbres, girafes, hyènes, etc se côtoient dans ce grand rassemblement, de quoi épater les enfants. Toute la question est de savoir vers où ils vont ? L’abîme ? La tombe que l’homme leur a creusée? Tout autour de ce défilé, on peut aussi voir des animaux provenant d’autres milieux. Dans des vitrines, on admire de belles collections d’insectes aux couleurs vives, aux formes variées et inimaginables, du papillons, aux libellules, avec des scarabées gigantesques et des araignées bien velues. Des panneaux nous invitent aussi à nous interroger sur la notion d’espèces, les méthodes de classement, d’identification, etc ? C’est très bien présenté et accessible pour des enfants de 10 ans environ, intéressés par la nature.

La Galerie des Enfants

Bon à savoir, au 1er étage, il existe aussi une Galerie des Enfants pour les 6-12 ans: elle permet de découvrir en s’amusant la biodiversité chez soi et ailleurs. Vos enfants découvrent des espèces éteintes ou menacées comme le dodo, le narval et une tortue géante des Seychelles. Ils peuvent s’installer dans un igloo pour écouter un conte inuit, regarder un petit théâtre animé, faire des fiches-jeux et des jeux ou encore explorer un « cabinet de curiosité ». Bon à savoir, pour vous y rendre, vous devez réserver.

Evolution du vivant et impact de l’homme aux 2 autres étages du muséum

On passe ensuite au 3ème niveau consacré à l’évolution du vivant et l’impact de l’homme sur la biosphère : l’histoire de la vie a commencé voici 3,5 milliards d’années avec l’apparition des 1ères cellules. Les espèces ont ensuite évolué selon leur milieu, passant du milieu aquatique au milieu terrestre. Des vidéos permettent de découvrir les naturalistes comme Darwin qui ont théorisé la principe de l’évolution. La génétique permet d’expliquer la sélection naturelle. Mais l’intervention de l’homme, l’agriculture, la génétique, la destruction des milieux naturels font que l’évolution n’est plus naturelle. La surpopulation, la surexploitation la surproduction, la pollution sans frontière dégradant même les milieux polaires sont des facteurs aggravants. On nous met en garde. L’homme avec ses quelques milliers d’années d’existence est à la croisée des chemins: saura-t-il se réintégrer à la nature, créer un biotope lui permettant de vivre en osmose avec son environnement pour le préserver et l’enrichir ? L’expo est très intéressante mais très didactique, avec pas mal d’explications à lire parfois très techniques. Elle est plutôt à faire avec des ados. Avec des enfants, on peut faire la visite mais en adaptant les explications. La visite se termine par la salle des espèces menacées ou disparues : on peut y voir le fameux dodo, victime de la chasse humaine. On ne peut en voir davantage, malheureusement : la salle était fermée lorsque nous y étions. En principe, vous pouvez voir des animaux comme le loup de Tasmanie, la tortue des Seychelles, le tigre de Sumatra, etc. J’aurais aimé savoir si l’homme, en tant que probable victime de lui-même dans un avenir proche, y était représenté…